La lutte contre l’intégrisme religieux en Iran n’est pas encore terminée. Il convient d’ajouter qu’il s’agit d’une bataille entre la liberté et la tyrannie, mais pas d’une guerre entre chiites et sunnites, ni entre musulman et chrétien, ni entre l’islam et l’Occident. En tout cas, Maryam Radjavi est l’une des femmes les plus fortes du monde qui soutiennent la lutte contre l’intégrisme en Iran ainsi que dans d’autres pays musulmans.
Il faut reconnaitre que l’histoire de l’intégrisme religieux en Iran est longue. Il faut plusieurs pages pour la raconter de A à Z. Mais l’essentiel c’est qu’il est important de combattre ce fléau qui détruit la société musulmane. Malheureusement, la lutter ne pourra jamais porter ses fruits tant que l’on continue de distinguer injustement ou illégitimement un individu ou un groupe social à cause de la religion. En tout cas, Maryam Radjavi, la présidente en exil du CNRI (Conseil National de la Résistance iranienne), a décidé de mener la bataille contre le phénomène d’intégrisme en Iran dans l’espoir de changer le cours de l’histoire.
Il est bon de noter que Maryam Rajavi était présente lors de la conférence internationale des communautés iraniennes. Le 15 décembre dernier. Encore une fois, elle a incité la communauté internationale à rompre avec le silence sur ce qui se passe en Iran. On peut dire qu’elle continue de soutenir la lutte contre l’intégrisme religieux dans son pays natal ainsi que dans les autres pays musulmans où la discrimination religieuse fait rage dans la société.
Malgré les actions prises par Maryam Radjavi depuis ces dernières années, l’intégrisme religieux est toujours omniprésent dans la société iranienne. En d’autres termes, certaines personnes continuent de se servir de l’islam comme prétexte pour répandre les idées tendant à la violence aux femmes et la dictature religieuse. Mais le peuple iranien n’a jamais baissé les bras depuis plus d’une trentaine d’années. Au contraire, les femmes iraniennes ont gardé l’espoir qu’un jour leur pays deviendra une nation prospère. Le Conseil National de l’Opposition Démocratique iranienne (CNRI), créée en 1981 par Massoud Radjavi en est la preuve.
Durant les trente dernières années, la grande majorité des Iraniennes sont susceptibles d’être victimes d’une discrimination religieuse. Aujourd’hui, la situation commence à s’améliorer grâce aux différents mouvements démocratiques dirigés par de grands leaders. Malgré cela, la lutte contre l’intégrisme religieux n’a pas encore pris fin. Mais si le peuple iranien souhaite vivre dans un pays islamique authentique, il doit rassembler les partis, groupes et personnalités de l’opposition démocratique. Si la lutte porte ses fruits, il est possible de créer une République islamique démocratique et pluraliste.