Quel que soit le mécanisme sur lequel il est monté, un ressort doit rester performant afin d’assumer parfaitement son rôle. Il est ainsi recommandé d’en assurer la qualité, notamment s’il est destiné à être installé sur des systèmes délicats ou des dispositifs de sécurisation. Le contrôle de cette pièce est effectué pendant sa fabrication.
Avant de mettre le ressort industriel en vente ou de procéder à sa production en masse, le fabricant doit s’assurer des performances de ce dernier. Des articles de qualité médiocre lui vaudront une mauvaise réputation et éventuellement des litiges avec les clients et les utilisateurs.
Au moment de sa conception, de nombreux calculs sont effectués pour définir les techniques à appliquer afin de déterminer la géométrie du ressort, la force qu’il développera, le matériau dans lequel il sera réalisé, la méthode de formage idéale. Un prototype est créé suivant des critères identifiés puis testé. Si la vérification de la qualité est concluante pour ce premier modèle, la fabrication en série est lancée.
La procédure traditionnelle consiste à mettre le ressort dans un système qui permet d’évaluer ses performances au repos et son comportement pendant l’utilisation. Deux hauteurs de fonctionnement sont choisies H1 et H2. La pièce est ensuite soumise à ces deux puissances et les forces qu’il produit pendant l’effort.
L’intervalle de tolérance d’un ressort de précision tourne autour de 5 % tandis qu’elle sera d’environ 10 % pour un ressort classique. La qualité des instruments de contrôle est essentielle. La géométrie des plateaux, la résolution ainsi que la fiabilité des capteurs de force et de déplacement, de même que la rigidité du support des capteurs sont à vérifier lors de l’achat d’un testeur.
Plusieurs critères pèseront sur les résultats des tests de performance d’un ressort. Ainsi, la géométrie de ce dernier notamment la position de l’axe et le rapport entre sa hauteur et son diamètre entreront en ligne de compte. Dans certains cas, le ressort sera guidé lors de son insertion dans l’appareil de contrôle afin qu’il soit bien placé.
Le taux de contrainte interne peut nécessiter une répétition des mesures. Or, une mise à spire jointive du ressort évitera de refaire l’opération plusieurs fois. Enfin, les paramètres de fabrication jouent un rôle essentiel à savoir le type de fil ou de métal dont est constituée la pièce, le comportement du matériau lors de sa confection ou l’efficacité des machines à enrouler.